Opticien Balaruc-le-Vieux Cc Carrefour - Krys
Marion V
La DMLA, Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, représente la principale cause de malvoyance dans les pays industrialisés pour les personnes âgées de plus de 50 ans. Cette atteinte de la partie centrale de la rétine altère la vision des détails et la vision centrale. Ainsi, il n’est plus possible de lire ou d’effectuer des travaux fins comme passer un fil dans le chas d’une aiguille, ou des taches plus quotidiennes comme conduire. La vision globale est exploitable, permettant ainsi de se déplacer et de repérer des obstacles dans le champ de vision périphérique.
Le nombre croissant de patients atteints a permis de mettre en évidence des facteurs de risque de développer la maladie. Ainsi le tabac et l’exposition aux effets néfastes de la lumière sont largement incriminés dans l’apparition des DMLA.
Malgré les nombreuses recherches sur le sujet, il n’existe pas encore de traitement curatif. Quand la DMLA est diagnostiquée à temps, et en fonction de la localisation et la forme de la lésion, il est parfois possible de limiter la progression de l’atteinte. Mais il faut rappeler que les parties de la rétine touchées ne peuvent plus être fonctionnelles.
L’analyse réalisée par une équipe de chercheurs qui se base sur les données de plusieurs cohortes et publiée dans le Journal of the American Medical Association JAMA Ophtalmology conclue en un risque deux fois plus élevé de développer une DMLA en cas d’élévation du taux de protéine C réactive ultrasensible, appelée CRP Us. La CPR Us est un marqueur biologique précoce de l’inflammation, c’est une protéine fabriquée par le foie et sécrétée dans le sang. Son taux est habituellement contrôlé pour vérifier un processus inflammatoire et établir un diagnostic.
Cette découverte permet de croire qu’en cas de DMLA, il existe un phénomène inflammatoire sous-jacent. Cette analyse permet aussi de croire qu’un taux élevé de CPR pourrait être un indicateur précoce de risque de DMLA.
Le dépistage permet aussi d’informer les patients atteints et les orienter vers des prises en charges adaptées comme la rééducation visuelle menée par les orthoptistes pour apprendre à voir différemment, et les systèmes d'aides optiques de basse vision.
Source : JAMA Ophthalmol. 2013 Feb 7:1-7. doi: 10.1001/jamaophthalmol.2013.2303
L’apnée du sommeil a été identifiée comme un facteur aggravant du glaucome.
Marion V
Elisabeth G
Anne-Laure P
Aurélie C