Opticien Montpellier - Grand Rue - Krys
Aurélie C
Cligner des yeux est une action que nous réalisons sans nous en rendre compte près de 10.000 fois par jour ! chaque clignement réflexe est réalisé en 125 millisecondes. Il est admis que ce reflexe sert à lubrifier la cornée, le hublot transparent à l’avant de l’œil, et l’humidifier pour ne pas qu’elle se dessèche. Ce clignement sert aussi à nettoyer l’avant de l’œil des poussières et à renouveler le film de larme. Le clignement des paupières devient volontaire pour éliminer un corps étranger gênant par exemple.
La fréquence du clignement des paupières est variable en fonction de l'âge, par exemple les bébés clignent moins des yeux. L'activité pratiquée a aussi un impact : en particulier la lecture et le travail sur écran d'ordinateur diminuent son rythme du fait d'une concentration et d'une fixation plus intenses.
Le clignements des paupières nous amène à passer 10% de notre journée les yeux fermés alors que nous sommes réveillés et en activité ! Ce phénomène a donc suscité l’intérêt de scientifiques qui ont cherché à en savoir plus sur le rôle du clignement des paupières.
C’est au Japon, à l’Université d’Osaka que Tamami Nakano et ses collègues ont réalisé une étude sur des personnes qui devaient regarder un film de la série « Mister Bean » alors que leur activité cérébrale était enregistrée par une IRM fonctionnelle. Les résultats publiés dans la revue Américaine PNAS (Proceedings of National Academy of Sciences), montrent qu’à chaque clignement, certaines zones du cerveau impliquées dans le phénomène de l’attention se désactivaient. De plus, d’autres zones du cerveau appelées « réseau par défaut » car elles s’activent quand on est au repos, manifestaient une activité significative.
Ainsi, cette expérience laisse à penser que le clignement induit une pause cérébrale. Il permettrait une interruption momentanée de l’attention pour se reconcentrer sur la tâche effectuée de façon plus efficace.
Source : T. Nakano et al., Blink-related momentary activation of the default mode network while viewing videos, PNAS, 2012
Des ingénieurs de l’Université de Sheffield au Royaume Uni ont développé une nouvelle technique de thérapie utilisant les cellules souches pour la cornée.
Aurélie C
Charlène H
Virginie R.
Marion V