Opticien Balaruc-le-Vieux Cc Carrefour - Krys
Marion V
Le glaucome est une maladie qui touche le nerf optique et qui est généralement associé à une pression intraoculaire élevée. Les conséquences de cette pathologie oculaire si elle n’est pas traitée sont un rétrécissement du champ de vision puis une cécité totale. Il existe plusieurs forme de glaucomes, ils sont principalement détectés suite à une consultation chez un ophtalmologiste. Les traitements peuvent être des collyres ou une intervention chirurgicale.
La pression intraoculaire est la pression exercée par le liquide qui se situe entre la cornée et le cristallin : l’humeur aqueuse. Ce liquide s’évacue normalement à travers un filtre appelé trabéculum. Des différentes formes de glaucomes, les plus fréquents sont provoqués par l’obstruction du trabéculum.
La pression intraoculaire est indépendante de la pression artérielle.
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Lorsque le traitement d'un glaucome passe par la chirurgie, l’ophtalmologiste peut opter pour la solution d’un implant qui assure une évacuation de l’humeur aqueuse à travers un tube. Mais cette solution peut parfois aboutir à une diminution trop forte de la pression intraoculaire : une hypotonie.
Le Professeur Nikos Stergiopulos du Laboratoire d'hémodynamique et de technologie cardio-vasculaire de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne a élaboré avec ses collaborateurs Stéphane Bigler, Adan Villamarin et Sylvain Roy un implant qui permet de contrôler à distance la pression intraoculaire et l’ajuster si nécessaire.
Le prototype réalisé est constitué d’un tube en silicone qui entoure un disque magnétique décentré. Ainsi, lorsque le disque bouge, la pression qu’il exerce sur le tube diffère et permet de laisser passer l’humeur aqueuse de façon plus ou moins importante.
Le Professeur Nikos Stergiopulos explique : «L'insertion d'un moteur électronique était exclu, en raison des contraintes de place. Nous avons donc inventé un mécanisme d'un demi-millimètre d'épaisseur qui fonctionne comme un petit robinet».
Un outil qui ressemble à un stylo contient une mini-boussole. En l’approchant de l’œil implanté, la boussole indique le positionnement du disque. L’ophtalmologiste pourra alors très aisément modifier le débit de l’humeur aqueuse en fonction de la pression intraoculaire mesurée.
Ce système a été testé avec succès sur des yeux de lapins, il faut maintenant réaliser des tests cliniques avant d’envisager la mise sur le marché de ce dispositif.
Le Dr André Mermoud, chef du Centre du glaucome de la Clinique de Montchoisi à Lausanne indique : « Plus petit que les implants actuels, il devrait permettre de se passer des greffes de cornées parfois requises lors de la pose d'implants plus volumineux».
Source : EPFL
Marion V
Elisabeth G
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