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OPTICIENS ORTHOPTISTES OPHTALMOLOGISTES
# Santé

12/07/2012

La vue des Français à la loupe

En avril 2012 pour sa 8ème édition, l’AsnaV, Association Nationale pour l’Amélioration de la Vue, a interrogé les Français sur leur comportement en termes de santé visuelle au travers d’une étude barométrique réalisée par Opinionway.

On y apprend que les Français restent soucieux de leur vue et veillent à la faire contrôler régulièrement. Par contre, ils ne sont pas pour autant très avertis sur leur niveau visuel :

  • 75% des Français ne connaissent pas leur correction visuelle
  • 45% d’entre eux ne connaissent pas leur acuité

Les 16-24 ans ont eux une meilleure connaissance de leur acuité visuelle car seuls 28% d’entre eux l’ignorent.

Les Français sont ainsi de mieux en mieux informés sur la santé visuelle. Entre 2008 et 2012, le pourcentage de Français se considérant comme bien informés est passé de 65% à 87%.

Pourtant certaines situations du quotidien à risques sont mésestimées. Les Français pensent que le port de lunettes n’est pas indispensable pour :

  • se déplacer dans la maison pour 18% d’entre eux
  • effectuer des travaux ménagers pour 15%
  • se déplacer dans la rue pour 11%
  • travailler au bureau pour 4%

Mais sans équipement optique la vue est moins performante et risque d’être à l’origine d’accidents. Par exemple la prise de médicament où le risque d’intoxication dû à un surdosage ou une mauvaise association est réel. Une erreur dans la manipulation de produits ménagers peut aussi survenir et avoir des conséquences regrettables.

Les Français en savent plus sur la vue mais les idées reçues sont encore ancrées :

  • Nombre de Français considèrent que ne pas porter leurs lunettes contribue à faire travailler l’œil et donc à renforcer la vue. C’est totalement faux, surtout avec les nouveaux modes de vie des plus jeunes !
  • 63% des Français pensent que tout le monde ne devient pas obligatoirement presbyte après 50 ans. Pourtant ce défaut visuel lié à l’âge touche tout le monde.
  • 44% des Français pensent que l’on peut corriger tous les troubles de la vue. Attention certaines affections sont définitives.
  • 43% des Français pensent que l’on peut toujours se rendre compte par soi même de la survenue d’un problème du vue. Pourtant beaucoup d’affections oculaires sont silencieuses avec des symptômes qui se manifestent qu’une fois les structures oculaires endommagées.

Les actions de prévention sont donc indispensables afin d’éviter que les problèmes de vue ne s’aggravent avec l’âge. Le plus important est donc de passer à l’acte en allant consulter un médecin ophtalmologiste.

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# Santé

09/07/2012

Notre mode de vie influencerait la myopie

La myopie est un trouble visuel qui concerne 29% de la population française (*1). Les personnes myopes voient flou leur environnement lointain. En fonction du degré de myopie, le flou sera plus ou moins étendu et marqué. Ce défaut visuel est causé par une longueur d’œil supérieur à la normale. L’œil grandit de la naissance jusqu’à 25 ans, la myopie peut donc se déclarer jusqu’à cet âge.

De nombreuses études se sont intéressées aux facteurs déclenchant la myopie. Il a souvent été admis que les longues scolarités étaient responsables de l’apparition de la myopie : on parle de myopie scolaire.

Le professeur Ian Morgan de l’Australian National University de Canberra a souhaité comprendre pourquoi dans les villes de l’Est de l’Asie, 80 à 90% des étudiants sont myopes. En effet, dans ces villes le nombre d’étudiants myopes est élevé et a considérablement augmenté ces dernières années.

Le professeur Morgan a publié ces résultats dans la revue scientifique The Lancet. Il considère que la prévalence de la myopie est associée à une augmentation de la pression éducative combinée à une modification du mode de vie qui a diminué le temps que les enfants passaient dehors. Ces facteurs environnementaux ont une influence majeure.
Ainsi le manque de lumière naturelle est identifié comme un facteur de risque de développer une myopie. Le professeur Morgan explique que la lumière naturelle provoque la production dans la rétine d’un neurotransmetteur : la dopamine, qui éviterait une croissance excessive de l’œil. En l’absence de cette dopamine, l’œil grandit trop et deviendrait myope.

Ainsi, ce ne sont pas l’activité de lecture ou le temps passé devant un écran d’ordinateur ou de télévision qui seraient en cause. Mais, ces activités ont remplacé celles qui se déroulaient dehors au contact de la lumière naturelle.

Même si le nombre d’étudiants myopes en France est bien inférieur à celui des pays asiatiques, leur augmentation semble suivre la même tendance.

Source : The Lancet, Volume 379, Issue 9827, 5 May 2012 doi:10.1016/S0140-6736(12)60272-4 “Myopia”
*1 Source
 Syndicat National des Ophtalmologistes de France, Bour C, Corre C. L'ophtalmologie et la filière visuelle en France. Paris: SNOF- 2006 

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# Santé

25/06/2012

Parents, protégez les yeux de vos enfants des UV

Les adultes protègent mieux leurs yeux contre les méfaits des UV du soleil que ceux de leurs enfants, pourtant plus vulnérables. C’est le constat de l’étude* menée pour le baromètre de la santé visuelle de l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav).

Ainsi, 84% des Français possèdent des lunettes de soleil, contre 68% pour leurs enfants. Jusqu'à environ 12/15 ans, les yeux des enfants ne sont pas protégés contre les risques de lésions oculaires dues aux UV. Leur cristallin est totalement transparent et, par conséquent, leur rétine reçoit davantage de rayons UV nocifs.

Ce manque de vigilance se retrouve dans le cadre des activités sportives. Seulement 25% des enfants portent des lunettes solaires pour faire du sport, alors que 63% les portent à la mer et 62% à la montagne.

L’AsnaV rappelle que les excès d'UV concourent au vieillissement précoce de l'œil, favorisant le développement de la cataracte et d'une maladie dégénérative de la rétine, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge).

Et, alors que 66% des Français interrogés pensent connaître les risques liés au soleil pour les yeux, certaines idées reçues perdurent.  1 Français sur 2 croit qu’un verre non teinté ne peut pas protéger les yeux des rayons UV, or certains verres non teintés filtrent la totalité des UV et protègent ainsi les yeux. De la même façon ce n’est pas l’intensité de la teinte qui garantit une protection optimale. Enfin, 37% des Français estiment à tort que les rayons ultra-violets sont plus dangereux pour la peau que pour les yeux.

Plus de conseils de prévention sur asnav.org

* Baromètre réalisé par Opinionway auprès d'un échantillon représentatif de 1.100 personnes de 18 ans et plus, dont 300 de 18-24 ans, du 14 mars au 2 avril 2012.

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# Santé

22/05/2012

La vue améliorée par la thérapie cellulaire sur la cornée

Les personnes souffrants d’une maladie de la cornée ou présentant une altération de la cornée ont une vue très altérée. Afin d’améliorer leur vision, l’équipe du Professeur Carole Burillon a mis au point une opération capable de régénérer la cornée malade de l'œil grâce à la culture de cellules souches prélevées dans la muqueuse de la bouche.

Carole Burillon, chirurgien ophtalmologiste à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, a répondu aux questions du site internet d’information Atlantico.fr

Atlantico : En collaboration avec le laboratoire d'Odile Damour chargé de la culture de cellules souches, votre équipe est parvenue à remettre en état les cornées malades de plusieurs patients malvoyants leur assurant ainsi un espoir de retrouver la vue ne serait-ce que partiellement. Comment se déroule cette opération ?

Carole Burillon : Certaines maladies de la cornée, causées par les brûlures oculaires faites à la chaux ou avec un liquide acide ou basique, entament gravement l’épithélium de la cornée c’est-à-dire sa couche superficielle. Cet épithélium est composé de cellules souches et après l’accident il se trouve que ces cellules, situées à la périphérie de la cornée au contact avec la conjonctive qui est la partie blanche de l’œil, meurent.  L’épithélium ne peut donc plus se régénérer convenablement et cela entraîne des ulcères de cornée à répétition. Cette pathologie est fort désagréable pour les patients d’abord parce que très douloureuse et ensuite parce qu'elle est contraignante en raison de la photophobie qu’elle entraîne.

Au bout d’un moment, sans les soins nécessaires, une opacité de la cornée se développe et le patient devient malvoyant. Quand cela arrive, on ne peut plus rien faire actuellement car la greffe de cornée – seule solution  envisageable pour contrer ses affections- sera obligatoirement et immédiatement rejetée en raison des vaisseaux.

La seule solution thérapeutique est d’apporter de nouveau un épithélium sain grâce à des cellules souches qui vont le régénérer. Quand seul un œil est atteint, la solution toute simple est d’aller prélever dans la périphérie de l’œil sain les cellules souches et le greffer dans l’œil malade.  Mais quand l’atteinte est bilatérale, cela devient un peu plus compliqué.

Or une idée a émergée il y a longtemps, consistait à aller chercher dans la muqueuse buccale – très riche en cellules souches – un échantillon pour le mettre en culture dans un laboratoire. Notre chance à Edouard Herriot c’est d’avoir pu collaborer avec le laboratoire du Professeur Odile Damour qui est devenu la clé de voute de l’opération. En effet, c’est elle qui se charge d’extraire les cellules épithéliales de la muqueuse buccale, les mettre en culture et les faire proliférer pendant trois semaines et de telle façon qu’elles se différencient et deviennent des cellules épithéliales de la cornée. On leur fait subir comme une petite mutation.

Une fois cette opération faite en combien de temps s’opère le retour à la vue ?

Si la cornée est peu malade c’est-à-dire atteinte simplement en surface, l’opération que j’ai décrit suffit à lui redonner la santé. Cependant, les patients que j’ai traités, étaient en moyenne malades depuis 25 ans, donc ont subi des ulcères à répétition qui ont fini par contaminer toute la cornée. Dans ce cas-là, en restituant l’épithélium on ne fait qu’un travail de surface qui est suivi un an ou quelques mois après d’une greffe de cornée qui a toutes les chances de réussir, alors qu’auparavant sans cette petite intervention les greffes auraient été totalement rejetées.

Quel est le taux de réussite de cette opération ?

On estime qu’il y a 60% de bons résultats, et je pense que le taux n’est pas plus élevé en raison d’une quantité insuffisante d’épithélium sain injectée. Comme nous savons maintenant que cette technique n’est pas dangereuse, on pourrait très bien apporter un plus grand nombre de cellules souches.  Ensuite, il faut prendre en compte les cas où est associé à la maladie un glaucome qui nuit à la capacité visuelle.

Mais l’opération est d’autant plus convaincante qu’elle n’est pas suivie de rééducation. Une fois réalisée, les patients suivent un traitement, et passent quelques examens. Les patients les plus suivis sont les malvoyants de naissance qui ne récupèrent pas une acuité visuelle parfaite, mais en tout cas voient les choses un peu plus nettement. Cela leur permet de devenir plus autonome et en soit c’est déjà une petite victoire.

Lire l’interview complète sur www.atlantico.fr

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# Santé

03/05/2012

Greffes de cellules dans la rétine de souris

De nombreuses maladies altèrent la rétine. La première cause de malvoyance des pays industrialisés est la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age). De même, le diabète provoque des lésions au niveau de la rétine, c’est la rétinopathie diabétique.


Différentes équipes de recherche, partout dans le monde, tentent de trouver des remèdes à ces maladies. La revue Nature a publié les résultats de l’étude menée à Londres par l’équipe du professeur Robin Ali qui a transplanté des cellules dans les rétines de souris.


Les souris de l’étude étaient atteintes d’une mutation génétique altérant les cellules photoréceptrices responsables de la détection de mouvement et utilisé pour la vision nocturne : les bâtonnets. Des bâtonnets immatures ont été prélevés sur des rétines de souris saines puis implantés dans les rétines des souris affectées. Les chercheurs ont alors observé que les cellules implantées étaient arrivées à maturité est avaient développé des connections avec le circuit rétinien présent.


Les souris ont ensuite été soumises à un test dans un labyrinthe qui a permis de conclure que les souris avaient récupéré une vision meilleure qu’initialement.


Cette étude permet certains espoirs et développe une nouvelle piste pour les chercheurs. Il faut néanmoins rester vigilent car de nouvelles études devront être menées et des essais sur l’œil humain seront aussi nécessaires avant d’imaginer un traitement des maladies de la rétine.
 

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# Santé

24/04/2012

DMLA : nouvelle découverte pour freiner son évolution

La DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age) se caractérise par différentes formes. Les deux principales sont la DMLA dite « sèche » et la DMLA dite « humide ». La DMLA sèche est la plus répandue et se caractérise par l’apparition de dépôts blanchâtres, les « druses » au niveau de la rétine centrale provoquant une altération progressive de la vision. La forme sèche évolue souvent en forme humide. La forme humide se caractérise par l’apparition de néo-vaisseau au niveau de la rétine centrale créant des hémorragies et provoquant une baisse rapide de vision.

La DMLA est la principale cause de cécité dans les pays industrialisés, de nombreuses équipes de chercheurs tentent de trouver des traitements.

En Irlande, au Trinity College de Dublin, des scientifiques ont découvert que les druses accumulés dans la rétine des personnes atteintes de DMLA sèche provoquent la sécrétion d’éléments inflammatoires : l’interleukine 1béta (IL-1β) et l’interleukine 18 (IL-18). Le docteur Campbell explique : « Alors qu’en général, l'inflammation de la rétine, voire de l'œil, n'est pas bénéfique et est une caractéristique pathologique de nombreuses maladies oculaires, dont la DMLA, nous avons identifié que la composante inflammatoire IL-18 agit comme un anti- facteur angiogénique, pour prévenir la progression de la DMLA humide ».

Ces résultats indiquent que le niveau d’IL-18 peut jouer un rôle dans le ralentissement de la progression de la DMLA sèche en DMLA humide. D’autres études sur le sujet devront être menées pour confirmer ces résultats.

 

 

Source : Nature Medicine (2012) doi:10.1038/nm.2717 Published online 08 April 2012

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# Santé

06/03/2012

Etude au Danemark sur les effets d'un traitement de la DMLA

Une équipe à observé au Danemark, pendant 10 années, de 2000 à 2010 le nombre de personnes considérée en cécité légale*.

Une des principales causes de cécité légale est, dans les pays industrialisés comme le Danemark ou la France, la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age).
Cette observation a conclu à une diminution de personnes en cécité légale, surtout depuis l’introduction du traitement de la DMLA néovasculaire par injection intra-vitréenne d’anti-VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) en 2006.
 
Docteur Julie Perrot précise dans une actualité médicale du JIM.fr publiée le 21/02/2012, qu’ "au Danemark, où le traitement de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) néovasculaire par inhibiteurs du VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) figure au rang des procédures intra-oculaires les plus fréquemment réalisées (plus de 19 500 injections par million d’habitants âgés de 50 ans ont été effectuées en 2010 dans le Grand- Copenhague) des équipes ont évalué l’évolution, de 2000 à 2010, du taux d’incidence de la cécité légale liée à la DMLA et à d’autres causes. 
 
Pour ce faire, SB Bloch et coll ont mené une étude observationnelle en population générale, en s’appuyant sur les données du registre des membres de la Danish Association of the Blind, qui a inclus 11 848 cas incidents de cécité légale [définie par une acuité visuelle du meilleur oeil, après correction, de 0,1 (20/200) ou moins], survenue chez des sujets âgés de 50 ans ou plus résidant au Danemark. 
 
De 2000 à 2010, la population des 50 ans ou plus est passée, au Danemark de 1,71 à 1,87 millions d’habitants, et parmi les 11 848 cas incidents de cécité légale recensés, 74,5 % avaient une DMLA, ces nouveaux cas de cécité étant survenus à un âge moyen variant de 80 ans au moins en 2002 à 81,3 ans au plus en 2007. 
 
Le taux d’incidence de la cécité légale attribuable à la DMLA chez les 50 ans ou plus a diminué au cours de la décennie, passant de 52,2 cas annuels p. 100 000 sujets-années en 2000 à 25,7 cas annuels p. 100 000 sujets-années en 2010, soit, après ajustement sur l’âge, une réduction, en 2010, du taux d’incidence de 50 % (intervalle de confiance à 95 % IC à 95 % 45-56 % ; p < 0,0001) en comparaison de 2000. 
 
L’analyse laisse apparaître que c’est après 2006, année d’introduction du traitement de la DMLA néovasculaire par injections intravitréennes d’anti-VEGF, que la réduction du taux d’incidence de cécité légale a été la plus importante. 
 
Le taux d’incidence de la cécité légale de causes autres que la DMLA a lui aussi diminué au cours de la décennie étudiée, passant de 17,6 cas annuels p 100 000 sujets-années en 2000 à 11,7 cas annuels p. 100 000 sujets-années en 2010, soit une réduction du taux d’incidence de 33 % (21-44 %) ; p < 0,0001), constatée surtout entre 2000 et 2006. 
 
Dans un contexte où l’espérance de vie va croissant, et où la DMLA est une cause majeure de cécité après 50 ans dans les pays industrialisés, cette étude, rétrospective, suggère une diminution, prometteuse, du taux d’incidence de la cécité légale, accompagnant l’avènement du traitement par inhibiteurs du VEGF, qui appelle confirmation par des études prospectives."
 
Copyright © http://www.jim.fr
 
* La cécité légale définit un seuil de performance visuelle qui permet une prise en charge. Au Danemark, le seuil est une acuité inférieure du meilleur œil corrigé à 1/10ème
 
Sources :
Bloch SB et coll. : Incidence of legal blindness from age-related macular degeneration in Denmark: Year 2000 to 2010. Am J
Ophthalmol 2012 ; 153 : 209-13.
 
 
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# Santé

07/02/2012

DMLA : la recherche avance vers de nouveaux espoirs

Des nouvelles expérimentations réalisées par des médecins américains offrent des espoirs de traitement de la DMLA. C’est dans la revue scientifique « The Lancet » que les résultats de la greffe de cellules souches embryonnaires dans l’œil ont été publiés dans son édition du 25 février 2012.

Cette greffe a permis à un patient atteint de la forme sèche de DMLA ainsi qu’à un patient atteint de la maladie de Stargardt de bénéficier d’une amélioration de la vision. La meilleure acuité visuelle observée est passée de la perception du mouvement à une acuité de 20/800 et de la perception d’aucune lettre à 5 lettres de la table d’acuité ETDRS pour le patient atteint de la maladie de Stargardt. La personne atteinte de DMLA sèche a amélioré son acuité visuelle de 21 à 28 lettres de l’échelle d’acuité ETDRS.

Ces bénéfices prometteurs sont toujours à l’étude mais laissent croire en un nouveau traitement de la forme sèche de la DMLA dans les années à venir. Il est néanmoins indéniable que le dépistage reste une priorité car les traitements précoces seront plus efficaces.

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