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OPTICIENS ORTHOPTISTES OPHTALMOLOGISTES
# Lentilles de contact

02/09/2013

Acheter ses lentilles de contact sur internet ?

Les lentilles de contact sur internet : peut-on acheter les yeux fermés ?

Internet est une évolution incontournable de notre société, la vente de lentilles de contact n’échappe pas à ce changement de comportement d’achat. Mais elle représente un sujet sensible de santé publique : en effet, il existe un réel risque pour les patients.
Ce mode de distribution échappe à toute consigne orale d’entretien, de nettoyage, de bonnes pratiques, de suivi et de contrôle. Bien sûr les consignes sont écrites sur internet car cela est obligatoire, mais comme toute phase d’acceptation obligatoire sur internet permettant d’accéder au menu suivant, la consigne peut être rapidement passée en cliquant sur « j’ai lu ». Mais il n’est vraiment pas certain que les patients aient réellement lu ces consignes, et connaissent les risques possibles si le porteur n’applique pas correctement les bonnes pratiques d’utilisation et de manipulation de lentilles de contact.

Au-delà de ce risque lié à un manque d’information, comment être certain que la commande de lentilles de contact passée par le patient ne comporte pas d’erreur ? Référence, rayons de courbure, puissance, droite/gauche…

En contactologie, il n’existe aucun standard, chaque œil est unique à l’image d’une empreinte digitale. Les rayons de courbures des cornées sont de l’ordre du 100ème de millimètre, la détermination de la lentille de contact correspondant au patient nécessite des essais préalables et de nombreux contrôles. À rayon de courbure égal, certaines lentilles vont mieux être mieux tolérées par le patient que d’autres : ces essais doivent se dérouler sous contrôle d’un ophtalmologiste.
Notons d'ailleurs que ce contrôle médical doit être renouvelé tous les ans.

 

Projet de loi sur la vente de lentilles de contact : un point essentiel de santé publique préoccupant

Le projet de loi concernant la vente de lentilles de contact s’accélère du fait de la demande de l’Europe, en effet la France est sommée de se mettre en conformité avec l’Europe.
Un article est préoccupant, c’est l’article n°1 de ce projet de loi. Ce dernier ne fait pas uniquement référence à la vente de lentilles de contact sur internet mais à la vente de toutes lentilles de contact correctrices, il semble indiquer que toute lentille pourrait être vendue sans ordonnance et sans contrôle médical ! Même pour un enfant il est indiqué que l’ordonnance serait obligatoire uniquement pour la première délivrance.
Cela est préoccupant car un enfant de moins de 16 ans équipé en lentilles de contact doit être suivi médicalement sous peine de complications graves. L’adaptation des enfants est essentiellement à but thérapeutique et non esthétique.
Il en est de même pour les lentilles entrant dans le TIPS prises en charge par la sécurité sociale qui sont des adaptations médicales et non esthétiques sur des cornées souvent pathologiques, comme par exemple en présence d'un kératocône.

On peut considérer que c’est une perte de chance pour les patients : la chance de pouvoir s’assurer une bonne santé oculaire, d’être équipé en toute sécurité.

Est-ce qu’un patient qui commanderait sans ordonnance médicale ou sans avoir consulté depuis plus d’un an va être conscient du risque qu’il prend ? La motivation est probablement économique mais une lentille de contact est un élément qui va être directement en contact avec l’œil et la cornée, il peut y avoir des risques de complications.
 
Une étude menée par le Professeur Boursier du CHU de Strasbourg révèle qu’un patient équipé en lentilles de contact sans suivi médical a 6 fois plus de risques de faire une complication qu’un porteur qui est suivi médicalement régulièrement.

La SFO ALC a sensibilisé l’autorité sur le risque réel de santé publique que représentent l’absence d’ordonnance médicale, et l’absence de contrôle et de suivi médical en contactologie. En effet, l’Europe a sa législation mais chaque état a la possibilité de prendre des dispositions particulières pour protéger les patients.
 
Interview pour Le Guide de la Vue du Docteur Evelyne Le Blond, Médecin ophtalmologiste spécialiste en contactologie, Présidente de la SFO ALC, Société Française des Ophtalmologistes Adaptateurs de Lentilles de Contact. Le 20 juin 2013.
 
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# Santé

13/08/2013

La réalité augmentée au service de la vision

Le dispositif AUREVI, voir grâce au numérique

Prenant l’apparence d’une paire de lunettes de soleil couvrantes, le dispositif AUREVI - « AUgmented REality for the Visually Impaired » ou réalité augmentée pour les personnes malvoyantes - est constitué principalement de deux écrans et de mini-cameras. A chaque instant, les informations capturées sont transmises à un petit ordinateur qui, à l’issu du traitement, va générer une image adaptée de la scène visuelle qui sera affichée sur les écrans embarqués.
 
Un point clé du système est qu’il est «fermé », occultant complètement la luminosité provenant de l’extérieur, l’objectif étant de maintenir la personne dans des conditions lumineuses calibrées et toujours optimales en prenant en compte l’efficacité et le confort de visualisation.
 
Une autre caractéristique importante du système concerne la prise en compte de la vision résiduelle. L’information est présentée de manière à s’adapter au handicap de l’utilisateur : champ visuel restreint, tendance à l’éblouissement, vision scotopique réduite, perception des couleurs altérée, etc.
L’évaluation du potentiel visuel et de son utilisation fonctionnelle va permettre de déterminer comment l’exploiter et l’enrichir pour améliorer l’autonomie de la personne dans ses déplacements.

Une utilisation d’AUREVI en tant qu’aide à la communication, par exemple pour la reconnaissance d’expressions faciales, est également envisagée.

Un contexte scientifique pluridisciplinaire

L’Ecole des Mines d’Alès (EMA) et l’institut ARAMAV à Nîmes, spécialisé dans la rééducation et la réadaptation fonctionnelle basse vision, collaborent depuis plusieurs années dans le cadre d’un projet de neuroprothèse visuelle, le projet Laser Driven Optical Prosthesis (LASDOP) dirigé par Michel Dumas. Ces deux institutions se sont récemment associées pour développer cette aide technique destinée aux personnes en situation de basse vision.
Baptisé AUREVI, ce projet est porté par l’EMA et est sous la responsabilité d’Isabelle Marc, enseignant-chercheur.
Le concept du dispositif est inspiré par les travaux en vision prothétique réalisés dans le cadre du projet LASDOP, ainsi que de la philosophie même de ce dernier.
Ces travaux en vision prothétique sont menés par Isabelle Marc, Guillaume Tatur et le Docteur Gérard Dupeyron (médecin ophtalmologiste au CHU de Nîmes, médecin chef de l'ARAMAV). 

Un projet complexe aux enjeux importants 

Ce projet représente beaucoup de travail et tous les intervenants ont conscience des difficultés, des enjeux ainsi que des attentes qu’il suscite. Cependant les compétences sont là, celles de l’EMA bien évidement mais aussi celles des professionnels de l’ARAMAV, possédant une expertise reconnue de la basse vision.  Tout cela confère à ce projet fortement pluridisciplinaire toutes les clefs pour faire d’AUREVI, à terme, un outil performant, utile et adapté.
 
Guillaume TATUR,
Chercheur au C.H.U de Nîmes,
Co-concepteur du projet.
lunettes basse vision malvoyance
 
Crédit photo : © Guillaume Tatur
 
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# Santé

05/08/2013

Recherche sur les cellules souches embryonnaires

Le journal britannique Nature Biotechnology a récemment publié un article relatant des essais réalisés sur des souris atteintes de maladies de la rétine, à partir de cellules souches embryonnaires.

Les maladies de la rétine

Les maladies de la rétine concernent plusieurs dizaines de millions de personnes dans le monde. Par exemple la DMLA, première cause de cécité chez les plus de 55 ans dans les pays industrialisés, la rétinopathie diabétique (consécutive au diabète), la rétinite pigmentaire (pathologie héréditaire). 

maladies de rétine de l'oeilLa rétine, organe essentiel dans le mécanisme de vision, tapisse le fond de l’œil. Elle est constituée de très nombreuses cellules photoréceptrices (les cônes et les bâtonnets), qui, en situation d’appauvrissement ou de destruction liés à une maladie des yeux, prive la personne de zones de vision. Concrètement, le sujet voit une tache noire au centre de son champ de vision (un des symptômes de la DMLA), ou plusieurs taches noires (symptôme de la rétinopathie diabétique), et dans les cas les plus graves cela va jusqu’à la cécité.           

Les recherches concernant ces maladies oculaires sont nombreuses par delà le monde car les enjeux sont importants pour l’humanité : en effet aucun traitement n’existe pour soigner ces maladies des yeux, les traitements actuels consistent à stopper leur évolution.
 

Créer des cellules visuelles à partir de cellules souches embryonnaires 

Cette équipe de chercheurs dirigée par le professeur Robin Ali du Collège Universitaire de Londres a montré que des cellules photoréceptrices développées en laboratoire à partir de cellules souches embryonnaires pouvaient être transplantées avec succès dans la rétine de souris.
Les résultats ne sont pas à maturité pour être appliqués à l’homme car la vision n’a pas été restaurée, mais les progrès sont concrets pour la science : une connexion nerveuse s'établirait avec le cerveau.

Depuis 10 ans, cette équipe renouvelle ces essais qui progressent : en 2006, des 200 000 cellules transplantées, seulement 1 000 cellules ont été correctement intégrées dans la rétine, contre environ 40 000 aujourd’hui.    

Shéma de l'oeil retine

Le Professeur Robin Ali a déclaré : «  Si nous réussissons à transplanter 20 000 cônes (cellules photoréceptrices responsables de la vision de jour) chez une personne atteinte de maladie dégénérative de la macula (centre de la rétine), je pense qu’il y aurait un formidable progrès clinique potentiel parce que l’homme n’a pas besoin d’énormément de « cônes » pour avoir une vision fonctionnelle. La fovéola, hyper centre de la rétine délivrant l’acuité visuelle maximale, pour lire par exemple, a seulement 20 000 cônes. Cela vous donne une idée sur le peu de cellules nécessaires

Le Docteur Dusko Ilic du « King's College » de Londres a communiqué que ces travaux représentent un pas important mais qu’il ne s’agit que d’un petit pas sur une longue route d’essais cliniques vers une éventuelle thérapie pour l’homme. «  Nous devons modérer l’enthousiasme ».

Des essais cliniques pratiqués sur l'homme depuis 2010 aux USA

Contrairement au Japon qui investit dans la recherche sur les cellules souches IPS, les USA et l’Europe misent sur les cellules souches embryonnaires. Pour rappel, cette technique consiste à injecter des cellules dérivées de cellules souches embryonnaires humaines pour qu’elles puissent régénérer les cellules malades et, objectif final, guérir le patient.

Ainsi, dès 2009, Barak Obama a déverrouillé les fonds publics bloqués par le gouvernement de George W. Bush en 2001.

Le premier essai clinique de thérapie par cellules souches embryonnaires sur l’homme a été réalisé en octobre 2010 au Centre Pasteur d’Atlanta. L’objet de cette phase 1 était d’évaluer l’effet de ces cellules sur un patient ayant très récemment subi un traumatisme à la moelle épinière.

Le second essai clinique autorisé par l'agence américaine des médicaments (FDA) a eu lieu 1 mois plus tard sur une maladie des yeux : la maladie de Stargardt. 12 enfants atteints par cette maladie héréditaire de la rétine de l'œil ont ainsi été sélectionnés pour expérimenter cette thérapie cellulaire.
 
Le Guide de la Vue ®
 
Sources :
 
Illustrations adaptées par www.guide-vue.fr
 
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# Santé

01/08/2013

Une découverte importante sur l'œil

L’œil fait l’objet de recherches permanentes dans le monde entier, il est vrai que bien voir est un important confort de vie : une évidence qui prend tout son sens quand notre qualité visuelle est perturbée.
Sous la direction du Professeur Harminder Dua, une équipe de chercheurs de l'Université de Nottingham a découvert une sixième membrane constituant la cornée de l’œil, ouvrant ainsi de nouvelles connaissances en ophtalmologie et perspectives chirurgicales.  

La cornée est un organe transparent, de 0,55 à 0,8 mm d’épaisseur, située en avant du globe oculaire. Elle est un élément essentiel dans le mécanisme de vision car elle représente deux tiers de la puissance totale de l’œil.

cornée de l'oeil couche de Dua
 
Cette étude clinique et expérimentale avait pour objectif de définir et caractériser la structure et les différentes couches de la cornée humaine. 31 donateurs de 77 ans d’âge moyen ont contribué à ce progrès en offrant leurs cornées à la science.
En injectant de l’air pour séparer les couches composant la cornée, au lieu des 5 couches déjà connues – respectivement de l’extérieur vers l’intérieur de l’œil : l'épithélium, la membrane de Bowman, le stroma, la membrane de Descemet et l'endothélium – ce sont 6 couches qui se sont révélées. Cette 6ème couche porte désormais le nom de son découvreur : la couche DUA.
coupe de l'oeil montrant la cornée
 

Les particularités de la couche Dua

Ce qui paraît fragile ne l’est pas : c’est ce qu’on peut dire en synthèse de cette membrane extrêmement fine. Avec ses 0,015 millimètre d’épaisseur, cette couche non cellulaire est particulièrement solide : elle résisterait à une pression de 1,5 à 2 bars. (1 bar = pression d’1 Kilogramme sur 1 centimètre carré).
Les évolutions pour la recherche médicale sont multiples :
  • impact sur les chirurgies de la cornée postérieure. Les transplantations cornéennes suivent un protocole d’injection d’air qui n’est pas sans risque pour l’organe à implanter. Le Professeur Dua pense que la solidité de cette couche est un atout à considérer dans ce protocole.  
  • meilleure connaissance de la biomécanique de la cornée.
  • compréhension de certaines pathologies de la cornée postérieure (arrière de la cornée).     
La conclusion pour le Professeur Dua dont la découverte a été largement médiatisée dans le monde entier : "C'est une découverte majeure qui va conduire à une réécriture des livres d'ophtalmologie… nous pouvons maintenant exploiter sa présence pour réaliser des opérations plus sûres pour les patients".
 
Le Guide de la Vue ®
 
Source : Revue Ophtalmology
© 2013 American Academy of Ophthalmology. Published by Elsevier Inc. All rights reserved.
 
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# Santé

29/07/2013

Recherche & DMLA : première mondiale au Japon

Vous connaissez l’histoire de la chèvre écossaise Dolly, premier mammifère cloné en 1996 par une manipulation génétique. Un noyau de cellules d’une brebis adulte avait été implanté dans l’ovule d’une autre brebis pour donner naissance à des embryons dont 1 seul s’est développé à terme : Dolly. Cette réussite de technique de clonage a bouleversé la planète et soulevé des questions d’éthique. Depuis, chaque état travaille à légiférer et encadrer la fabrication de cellules souches embryonnaires et leur exploitation à des fins thérapeutiques.
 

Les cellules souches IPS : la thérapie cellulaire

C’est ainsi qu’en 2006, des biologistes réussissent à obtenir des cellules souches à partir de simples cellules de peau, sur des souris. Un an après, le test à partir de cellules humaines a été un succès.

Cette technique appelée IPS, en anglais « Induce Pluripotent Stem Cell », que l’on peut traduire par «Cellule Induite à la Pluripotence» est en théorie assez simple.
 

Il s’agit de reprogrammer une cellule qui a une seule fonction, par exemple une cellule de peau, pour lui donner toutes les propriétés de pluripotence afin qu’elle soit capable de donner toutes les cellules humaines : des cellules de foie, de rein, etc.
Techniquement, les chercheurs et biologistes mettent en présence d’une cellule de peau un virus modifié, c’est ce virus qui va permettre d’apporter les 4 protéines nécessaires à la reprogrammation de la cellule. En deux semaines, les cellules de peau redeviennent des cellules pluripotentes.
 
Cette technique est une alternative à la thérapie par cellules souches embryonnaires afin de contourner les questions d'éthique.
 

Un prix Nobel de Médecine pour les cellules souches IPS

C’est en 2012 que cette très prestigieuse distinction scientifique a été remise conjointement au Britannique John Gurdon et au Japonais Shinya Yamanaka. Ces chercheurs sont ainsi récompensés pour avoir créé des cellules souches à partir de cellules différenciées.
Cette révolution a ouvert la voie de la thérapie cellulaire, et le Japon va être le premier pays à exploiter des cellules souches IPS pour soigner l’homme.   
 

Une première mondiale qui va se porter sur une maladie des yeux: la DMLA

Le Japon vient de donner son autorisation pour réaliser les premiers essais cliniques sur l'homme. Pour cet évènement historique, le Professeur Masayo Takahashi du RIKEN CDB Laboratory of Retinal Regeneration avec la coopération du " Kobe City Medical Center General Hospital " (Japon), va travailler sur une maladie des yeux mondialement répandue chez les plus de 50 ans : la DMLA, Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age.
Cette pathologie oculaire est la première cause de cécité dans les pays industrialisés chez les personnes de plus de 55 ans, l’enjeu est donc de taille.

Ce sont 6 patients, atteints de DMLA exsudative dite "humide", qui seront traités.  
Concrètement, cette application sur l’homme va consister à
  • prélever des cellules de la rétine atteintes par la DMLA,
  • traiter ces cellules suivant le protocole permettant d’obtenir des cellules IPS pour qu’elles retrouvent leur état d’origine,
  • réimplanter ces cellules dans la rétine de l’œil du patient.
L’objectif est en synthèse de régénérer l’organe malade comme avec des cellules embryonnaires mais sans cellule embryonnaire.
 
schéma de la rétine dans l'oeil

Une incertitude demeure…     

En effet, le défi des chercheurs pour le futur est important : faire des cellules souches IPS sans utiliser de virus. Pourquoi ? Parce qu’un risque demeure : la mutagenèse. Il existe un risque de mutation de la cellule à cause du génome du virus : le gène du virus s’intègre dans le gène de la cellule.
 
Le monde de la recherche médicale et toutes les personnes sensibles aux progrès de la recherche vont suivre attentivement les résultats et les réponses à ces interrogations.
 
Le Guide de la Vue ®

Sources :
Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC). CNRS, UMR 7104. Université de Strasbourg. INSERM, U964. Collège de France. Cité de Sciences et de l’Industrie.
 
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# Santé

28/07/2013

Avène et Yves Rocher innovent avec HandiCaPZéro

Les soins de beauté pour tous  

Dans un monde ou l’information est essentiellement visuelle, il est parfois difficile pour les malvoyants d’accéder aux renseignements sur un produit ou un service. De plus en plus d’établissement, souvent publics, mettent à disposition des informations en Braille ou sonore. C'est une bonne nouvelle, on constate aujourd’hui que des entreprises privées adaptent leurs outils marketing au public déficient visuel.

L'action de l'association HandiCaPZéro

L’association HandiCaZéro facilite cette démarche en proposant plusieurs dispositifs adaptés. Différents supports sont disponibles comme le Braille, les caractères agrandis, le système audio Daisy ou encore le web avec des sites conçus pour être aussi consultés par les malvoyants.
Cette année encore l’association HandiCaPZéro accompagne Yves Rocher et Avène pour mettre au point des outils spécifiques pour les malvoyants.
 

L'eau thermale d'Avène : une eau réputée depuis 200 ans 

eau thermale avène et malvoyantsÀ Avène, la propriété de cette eau est connue depuis plus de 2 siècles, elle fait l'objet d'une recherche scientifique constante qui en garantit les propriétés apaisantes et anti-irritantes. Ces qualités exceptionnelles sont à la source des soins dédiés spécifiquement aux peaux sensibles, intolérantes et allergiques.
 
Eau thermale Avène propose aux personnes malvoyantes avec l’aide de l’association HandiCaPZéro, une information adaptée sur sa gamme de produits de soin.
Les différents soins bénéficiant de l’expertise de l’Eau thermale Avène sont disponibles dans les formats adaptés aux déficients visuels. Une brochure complète propose une information variée tant sur l’histoire de la marque que sur sa philosophie, ou encore l’utilisation et les indications de ses soins.
Vous pouvez accéder à la brochure Eau thermale Avène en :
  • la commandant gratuitement l'édition en braille sur handicapzero.org ou au 0800.39.39.51 (appel gratuit depuis un poste fixe en France).
  • la consultant, avec possibilité d’agrandir et d’écouter à partir de handicapzero.org


Yves Rocher : Le Livre Vert de la Beauté

Depuis 2008, Yves Rocher s’associe avec HandiCaPZéro pour proposer à ses clientes malvoyantes le Livre Vert de la Beauté contenant tout le catalogue et accessible en tous les formats pour les déficients visuels. Pour choisir seule son produit de beauté, différentes étiquettes de produits sont disponibles en Braille et en caractères agrandis.
Ainsi, chaque femme peut bénéficier de conseils d’experts pour prendre soin de soi.
Pour obtenir le Livre Vert de ma Beauté 2013, vous pouvez :
  • le commander gratuitement au format choisi (braille, CD audio), sur handicapzero.org, ou au 0800.39.39.51 (appel gratuit depuis un poste fixe en France).
  • le consulter et le télécharger à partir de handicapzero.org
Le Guide de la Vue ®
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# Santé

14/07/2013

Route des vacances : bien voir c'est mieux !

Aujourd'hui en France, plus de 2 personnes sur 3 portent des lunettes ou des lentilles de contact.*
Selon le baromètre 2013 de l'Asnav, l'Association Nationale pour l'Amélioration de la Vue, les Français ont intégré de nombreux réflexes, mais certaines idées reçues et comportements dangereux persistent notamment en raison d’une méconnaissance ou d’une sous-estimation des risques associés à une mauvaise vision.
Ainsi, pour leurs déplacements sur les réseaux routiers, 90% des Français jugent que bien voir est indispensable pour conduire, mais 22% ne mettraient jamais leurs lunettes ou lentilles de contact au volant ! Concernant les 2 roues, 17% ne les porteraient pas toujours.
Rappelons que porter un équipement optique bien adapté est un geste responsable pour votre sécurité mais aussi celle de votre famille, et celle de l'ensemble des usagers de la route.
 
la vue et la conduite

Porter ses lunettes pour conduire en ville ?

Par ailleurs, 14% des Français pensent que porter des lunettes pour conduire en ville est moins utile que pour conduire sur route ou autoroute. Piétons, vélos, enfants, motocyclistes, votre vitesse est certes plus réduite en milieu urbain mais la route est aussi plus partagée. Bien voir c'est aussi améliorer votre efficience au volant, c'est gagner des centièmes de secondes nécessaires à la décision, à l'action, et à l'activation de vos réflexes.
Donc, oui, vous devez porter votre correction optique pour conduire en ville et sur des petites distances.    
 
 

Vos lunettes de soleil : sont-elles à votre vue ?

Concernant la protection solaire au volant, 87% des Français déclarent porter leurs lunettes de soleil pour conduire en situation d'ensoleillement. Un bon réflexe, sous réserve qu'elles soient bien équipées de verres adaptés à la vue. Pensez-y ! Les lunettes de soleil correctrices sont généralement beaucoup moins chères que les lunettes de vue quotidiennes. Avec une ordonnance médicale de moins de 3 ans, les meilleures Complémentaires Santé prennent en charge cet équipement optique au combien essentiel. La plupart du temps, un forfait optique est alloué chaque année (année civile) pour 1 paire de lunettes correctrices.  
 
En souhaitant que la route des vacances soit excellente pour tous, Le Guide de la Vue® vous souhaite de très bonnes vacances ! 
 
A lire aussi sur Le Guide de la Vue ® :
protection solaire oeil
 
* Source Communiqué de presse AsnaV 2013
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# Lentilles de contact

04/07/2013

Les lentilles de contact anti-UV : pensez-y !

C'est la saison des crèmes solaires ! Chacun pense à bien protéger sa peau mais il est important de rappeler que protéger ses yeux contre les UV contribue à préserver sa vue. Le traitement 100% anti-UV existe pour les verres ophtalmiques, avec ou sans correction optique, mais il n'est pas systématique...exigez-le. En lentilles de contact aussi vous pouvez demander à porter des lentilles anti-UV.
En 2012, au British Contact Lens Association Clinical Conference, une étude a démontré que bloquer la transmission des UV par une lentille de contact qui filtre les UV aurait un effet sur le maintien de la densité des pigments maculaires. De précédentes recherches avaient prouvé qu’un niveau élevé de pigment maculaire pouvait avoir un rôle protecteur vis-à-vis de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age), cause majeure de malvoyance pour les personnes âgées de plus de 50 ans.

40 patients pré-presbytes qui portaient des lentilles de contact depuis environ 5 ans ont participé à cette étude qui examine rétrospectivement les effets du port de lentilles de contact anti-UV sur la densité du pigment maculaire. 20 sujets ont porté des lentilles de contact anti-UV et 20 autres étaient équipés de lentilles de contact dont le matériau filtrait très peu les UV.

Le Professeur James Wolffsohn de l’Aston University de Birmingham indique que l’hypothèse de départ des chercheurs était que l’exposition chronique aux UV pouvait accélérer les effets du vieillissement de l’œil. Ces premières données suggèrent que porter des lentilles de contact anti-UV peut contribuer à jouer un rôle dans le maintien de la densité du pigment maculaire qui, à son tour, pourrait jouer un rôle en retardant le développement de la dégénérescence maculaire. D’autres études devront être menées pour évaluer les effets observés lors de cette première recherche.

Les lentilles de contact qui absorbent les UV ne se substituent pas aux lunettes équipées de verres anti-UV ni aux lunettes solaires qui filtrent les UV car les lentilles de contact ne couvrent pas totalement l’œil et ses annexes. Le professeur Wolffsohn insiste sur le rôle des professionnels de la vision en matière de protection. Ils doivent continuellement rappeler l’importance de porter des lentilles de contact anti-UV en plus des verres solaires de haute qualité qui filtrent les UV et un chapeau couvrant pour une protection maximale.

Le Guide de la Vue ®

Source: Wolffsohn, J., Eperjesi, F., Bartlett, H., Sheppard, A., Howells, O., Drew, T., Sulley, A., Osborn Lorenz, K., "Does Blocking Ultra-Violet Light with Contact Lenses Benefit Eye Health?" 25 mai 2012, 2012 British Contact Lens Association Clinical Conference.

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