Opticien Balaruc-le-Vieux Cc Carrefour - Krys
Marion V
Le printemps et l'été apportent avec eux le beau temps mais également le retour des pollens ! La pollinisation est une magnifique organisation de la nature, pour l'essentiel elle est assurée par les animaux, comme les insectes, les oiseaux... mais environ 10% des végétaux se reproduisent grâce au vent. La pollinisation étant alors plus aléatoire, ils produisent une très grande quantité de pollens.
Ainsi, bouleaux, chênes, graminées (en début d'été), frênes, peupliers, saules, platanes et cyprès risquent de devenir vos pires ennemis ! En effet, gare aux allergies de saison qui peuvent provoquer de nombreux désagréments dont la conjonctivite allergique fait partie, avec le fameux rhume des foins.
La conjonctivite saisonnière est une inflammation de la conjonctive qui est une fine membrane transparente recouvrant la surface de l’œil et l'intérieur des paupières (en jaune sur schéma). En contact avec l'air, elle est donc sujette aux agressions extérieures, au même titre que la peau.
Comme dans tout processus allergique, lors du contact avec des pollens allergènes, votre système immunitaire se déclenche alors qu'il ne le devrait pas, ce qui entraîne cette inflammation locale au niveau des yeux.
C'est le même phénomène qui peut provoquer une rhinite (rhume des foins) qui viendra s'ajouter aux symptômes allergiques.
Les symptômes de cette affection des yeux sont assez simples à reconnaître et s'avèrent très inconfortables. L'œil va souvent rougir, picoter, démanger et pleurer. De même, les paupières peuvent être rouges et gonflées.
Attention cependant, le diagnostic de cette affection doit être posé par un médecin ou un ophtalmologiste.
En effet, il existe d'autres inflammations de la conjonctive qui ne sont pas dues à une allergie de printemps et qui doivent être traitées différemment.
En prévention, si vous le pouvez, il est conseillé de s'exposer le moins possible aux pollens : balade dans les champs, entretien de son jardin...
Le traitement immédiat de la maladie est en général à base de collyre, c'est-à-dire de gouttes à mettre dans les yeux. Ces médicaments contiennent des antihistaminiques ou des agents mouillants qui soulageront rapidement les symptômes.
Dans les cas les plus graves, un collyre contenant des corticoïdes peut être prescrit, mais jamais sur une longue durée.
Dans tous les cas, ces collyres doivent être prescrits par un médecin et ne doivent pas être pris sans avis médical.
Au-delà du traitement médical, l'ophtalmologiste peut aussi prescrire une visite chez un allergologue.
Une consultation chez un allergologue permet d'identifier précisément les allergènes qui déclenchent l'inflammation de la conjonctive. Ainsi, vous saurez ce qu'il convient d'éviter, et à quels moments vous risquez d'être le plus gêné.
Ce spécialiste pourra aussi vous proposer une désensibilisation qui permet, à terme, de ne plus faire de réaction allergique. Le principe consiste à obliger l'organisme à s'immuniser de lui-même, de la même façon qu'une vaccination mais à petite dose.
Consulter le chapitre dédié à la conjonctivite
Source : SFO Société Française d’Ophtalmologie, janvier 2015, Pr Pierre‐Jean Pisella, Chef de service au CHU de Tours ; Pr Christophe Baudouin, Chef de service à l’Hôpital des Quinze‐Vingt de Paris ; Pr Thanh HOANG‐XUAN Hôpital Américain de Paris. Avec tous les remerciements du Guide de la Vue.
Pollens, clim, pollution, Covid-19, lentilles de contact, traitements de pathologies oculaires (collyres, etc.)… la surface de l'œil est soumise à de nombreuses sollicitations.
Synonyme de sensations douloureuses chroniques, mais aussi de fatigue visuelle, de vision instable et inconfortable, la sécheresse oculaire est aujourd’hui l’un des premiers motifs de consultation en ophtalmologie.
Marion V
Elisabeth G
Anne-Laure P
Aurélie C