Krys Sète - Roustan
Charlène H
La perte de tout ou partie de la vision est lourde de conséquence pour le sujet. sur le plan psychologique, 3 phases semblent être un passage obligé qu'il est bon de connaître pour mieux le gérer, par le sujet et son entourage affectif :
Dans la DMLA, il faut perdre le réflexe de fixation pour obtenir un réflexe de néo-fixation : c'est-à dire que le patient doit apprendre à exploiter dans son quotidien une autre partie de son champ de vision (autrement dit, apprendre à fixer et observer en tournant légèrement la tête), en substitution au champ de vision central devenu défaillant. Il faut que le patient investisse sur sa vision fonctionnelle. La plasticité neuronale est un facteur favorisant, c'est-à-dire la capacité du cerveau à s’adapter à des situations qui ne sont plus physiologiques, le facteur freinant est la notion de perte : le patient s’attache à récupérer quelque chose qu’il ne récupérera plus.
La recherche illusoire de ce qui est perdu ne doit pas empêcher de s’investir sur ce qui reste qui permettrait de reprendre pratiquement et bien souvent une vie normale. C’est cette acceptation de la perte qui permet la mise en place de la plasticité neuronale sous le contrôle des rééducateurs : les orthoptistes en particulier.
Il y a une démarche progressive pour que le patient accepte de trouver d’autres ressources.
Pendant que la personne va mûrir l’acceptation de la perte (deuil), le psychologue doit être très présent. Puis quand le patient commence sa réadaptation, le psychologue doit faire confiance à l’équipe de rééducation. Il est aussi recommandé de séparer la famille du patient qui pourrait freiner l’évolution de la réadaptation : l'assistance n'encourage pas l'autonomie.
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Il y a quelques années la notion de malvoyance était mal connue. Les personnes déclarées en cécité légale, définie par un seuil de performance visuelle ouvrant droit à une prise en charge orthoptique, étaient considérées comme non voyantes.
Charlène H
Virginie R.
Marion V
Elisabeth G